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27/03/2013

Energie à bon marché

« La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » disait on autrefois. Des idées pas sur : tous les ans la France dépense 60 milliards d’euros pour se fournir en énergie, quasi exclusivement pour des produits pétroliers. Elle l’a toujours fait et considère ça comme une malédiction inévitable, au point de ne pas rechercher à s’en affranchir. Intoxiquée par un lobby écolo qui voudrait une économie en décroissance, alors que le reste du monde et en particulier la Chine et l’Inde connait une croissance constante et importante sans trop se préoccuper de pollution et de réchauffement climatique, la France se condamne au déclin.

En France la main d’œuvre est chère et le restera, à moins d’abandonner notre modèle social, il faut chercher ailleurs comment rester concurrentiel.

Un des moyens efficaces est de produire une énergie bon marché pour l’industrie. C’est ce que font actuellement les Etats Unis en développant le gaz de schiste. Le gaz est maintenant moins cher que le charbon et en concurrence avec l’énergie nucléaire et l’industrie redémarre. Ne refusons pas l’exploitation du gaz de schiste en France où il est probablement abondant. Bien sur il faudra le faire avec discernement et précaution mais la France est leader dans l’industrie para pétrolière et nos entreprises sauront le faire.

Il faut rechercher le pétrole chez nous, en Méditerranée au sud de Marseille et au large de la Guyane.

Mais il faut surtout relancer l’énergie nucléaire en minimisant les couts au maximum. Le réacteur EPR est trop puissant, trop compliqué, trop cher. Il faut développer un modèle de réacteur moins ambitieux, moins puissant, peut être moins performant sans que l’on sacrifie la sureté. Ce réacteur devrait être produit en série pour remplacer les réacteurs actuels et pour en proposer à l’étranger. Un réacteur pas trop puissant, de conception rustique et d’exploitation simple devrait être proposé à un prix attractif.

Il faut abandonner des projets insensés comme le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure qui doit couter 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou 7 EPR, et ne sera jamais accepté par la population. Il y a d’autres solutions, beaucoup moins onéreuses.

Il ne faut pas se ruiner à subventionner des sources d’énergie intermittentes comme le solaire ou l’éolien s’il est sur que ces énergies ne seront jamais concurrentielles.

En résumé il faut changer de paradigme ne pas se braquer sur les énergies renouvenables  mais produire de l’énergie en France et au moindre coût. Les écolos ne représentent que 2% des voix même s’ils font beaucoup de bruit.

 

 http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

15/10/2012

Vive le gaz de schiste

Dans le journal « Investir » on peu lire sous la plume de Charles Gave : « En outre plus de 50% des exportations vers les Etats Unis sont le fait de sociétés américaines installées en Chine qui vont s’empresser de fermer leurs usines à Shanghaï pour les installer aux Etats Unis. Quitte à employer des robots autant les avoir près du consommateur final. De plus, l’usine aux Etats Unis va bénéficier d’une énergie meilleure marché qu’en Chine grâce à l’émergence des gaz de schiste. Pour faire simple la Chine vient de perdre tous ses avantages comparatifs… en faveur des Etats Unis ».

D’autre part on apprend que « le gouvernement britannique se dirige à grands pas vers une autorisation de l'exploitation du gaz de schiste : Le chancelier de l’Echiquier a déclaré : « Notre stratégie (...) consiste à investir dans les énergies renouvelables, mais aussi à ouvrir les réserves de gaz de schiste nouvellement découvertes dans notre sous-sol. Nous menons des consultations pour proposer un régime fiscal généreux, pour que la Grande-Bretagne ne soit pas à la traîne alors que les prix du gaz s'effondrent de l'autre côté de l'Atlantique. »

La Grande-Bretagne exploite déjà des hydrocarbures en mer du Nord depuis presque un demi-siècle. Grâce à cette manne historique, le gaz occupe une place de choix dans le pays : 40 % de l'électricité est produite à partir de cette énergie fossile, qui fournit aussi l'immense majorité des chauffages. Selon les prévisions des six entreprises qui demandent des permis d'exploitation, il pourrait y avoir assez de gaz dans le sous-sol britannique pour fournir 10 % de la consommation du pays pendant un siècle. 

La clé d’un redémarrage de notre industrie, c’est une énergie bon marché pour compenser le coût de notre main d’œuvre et nous voulons fermer des centrales nucléaires et refusons toute exploitation du gaz de schiste en France alors que notre sol en recélerait plus qu’en Grande Bretagne. Plutôt que d’entretenir des chômeurs, entreprenons des investissements productifs, construisons de nouvelles centrales nucléaires  ce qui permettra d’en vendre à l’étranger ainsi que du courant électrique et prospectons vigoureusement le gaz de schiste. 

Si les communes où nous ferons des forages sont intéressées à la production, l’opposition cessera.

Mais en France ce sont des groupuscules écologistes qui dictent notre politique.             

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

18/09/2012

Grandeur et décadence

On peut se demander quel intérêt ont ces grandes messes comme la dernière conférence gouvernementale sur l’environnement alors que les décisions sont prises à l’avance :

L’arrêt de la centrale de Fessenheim en 2016 alors que cette centrale avait été l’objet de travaux lui permettant de fonctionner au moins dix ans avec la bénédiction de l’Agence de Sécurité Nucléaire, la perte annuelle entrainée par cet arrêt, absolument infondé étant de l’ordre de 200M€.

L’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste en France. Il est en effet plus facile de bloquer le prix du gaz que de rechercher du gaz bon marché avec en plus la création d’emplois en France.

Et tout ça pourquoi ?pour faire plaisir à une kyrielle d’ONG gaucho-verdâtres de financement obscur comme Greenpeace, Ecologie sans frontière, Rassemblement pour la planète, le Réseau sortir du nucléaire, et des gourous autoproclamés comme Nicolas Hulot et José Bové, tous déconnectés des contraintes économiques et entrainés par une idéologie partagée par 2% de la population française pourtant intoxiquée en permanence par les médias.

La France se désindustrialise et perd des parts de marché et le Président veut faire de notre pays « la nation de l’excellence environnementale ». Quand les Chinois et les Arabes auront racheté toutes les entreprises françaises, on comprendra que là n’est pas le problème mais qu’il faut produire au moindre coût avec une énergie la moins chère possible.

On put d’ailleurs, au cours de la conférence, voir l’alliance improbable du patronat et des syndicats qui eux sont au contact de la réalité économique.

Les Français s’élèvent contre le prix de l’essence et du fuel, que diront ils quand l’électricité va doubler pour financer des panneaux solaires chinois et des moulins à vent au fonctionnement incertain ?

On évoque en permanence le « principe de précaution », honteux préservatif d’un pays qui n’accepte plus aucun risque et veut faire des guerres « zéro mort », signe de décadence d’une nation qui autrefois conquérait l’Europe et parcourait le Monde, où on découvrait, on inventait, on créait. On craint un tsunami en Gironde, un tremblement de terre jamais vu sur le Rhin, on se préoccupe des nuisances que subiront les baleines si on prospecte le pétrole au large de la Guyane.

Les Français croient que leur mode de vie confortable est un dû de droit divin et que ça va durer : les 35 heures, les six semaines de congés payés et la santé gratuite. Pendant ce temps là, si j’ose dire, les Chinois travaillent comme des nègres, nous imitent, nous copient et accumulent des capitaux pour racheter les derniers fleurons de nos entreprises. Sous peu on achètera des TGV et des avions chinois. Les Américains relancent leur industrie avec l’autosuffisance d’une énergie pas chère, pendant que nous rêvons dans les délices de Capoue.

Et encore nous n’avons pas compris que ce que veulent tous ces hurluberlus apôtres de l’écologie, c’est la décroissance, une mentalité d’Amish refusant le progrès. Quand on voit comment vivaient les Bretons de l’intérieur, il y a un siècle, dans des chaumières au sol de terre battue sans électricité et ce devait être pareil dans la plupart des provinces agricoles, on se dit que c’est quand même mieux maintenant même avec les bouchons sur les autoroutes et l’effet de serre, nouvelle crainte millénariste proche de celle de la chute du ciel sur les Gaulois.

Si on veut remonter la pente il faut le vouloir, agir, travailler, gérer au mieux, économiser, inventer, produire et, pendant qu’on y est renoncer au messianisme démocratique.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

05/09/2012

Du pétrole et des idées

Si vous allez à Dubaï vous contemplerez l’hotel Burj al Arab, une ile artificielle en forme de palmier et Burj Dubaï la tour la plus haute du monde, 828 m, parmi d’autres réalisations et projets aussi démentiels. Vous serez fier d’avoir apporté votre écot en passant à la pompe pour remplir le réservoir de votre modeste Clio. Comme vous serez fier d’aider le Qatar à acheter des palaces parisiens, le PSG, des marques de luxe et à répandre l’islam dans le 9.3.

En France le déficit commercial en 2011 a été de 70,6 milliards d’euros dont 45 milliards pour la facture énergétique, c’est à dire pour l’achat de pétrole et de gaz.

N’y a-t-il pas moyen de réduire voire de résorber cette facture considérable ? bien sur que si et en créant des emplois et en augmentant la compétitivité française.

Les Etats Unis ont conquis leur indépendance énergétique et relancé leur économie.

Ils exploitent les gaz de schiste qui représentent 14% de la production nationale et seront à près de 50% dans 20 ans.

Outre atlantique les hydrocarbures de schiste ont permis la création de quelque 500 000 emplois et une baisse de la facture énergétique au point que les centrales à gaz concurrencent l’énergie nucléaire, la baisse du prix du gaz est de l’ordre des 2/3.

En France les khmers verts qui veulent nous ramener à l’ère préindustrielle, pratiquent un lobbying insensé pour interdire même la prospection pour évaluer les ressources.

Il y a probablement du pétrole, peut être en grande quantité, à 150km des côtes de Guyane, ils s’opposent à la prospection qui pourrait polluer ou déranger les baleines.

On voudrait prospecter au sud de Marseille, il n’en est pas question.

Quant au pétrole de schiste qu’on subodore dans le bassin parisien et au gaz de schiste qui existerait dans le midi la prospection en est interdite.

Et pourtant la France est leader mondial dans l’industrie para pétrolière et peut être pourrions nous économiser des dizaines de milliards par an et créer 100 000 ou 200 000 emplois directs.

Nous préférons payer 100 euros le baril de pétrole et enrichir, l’Arabie Saoudite, la Qatar et Dubaï que le produire chez nous probablement moins cher pour payer des investissements de recherche et de production et des salaires.

On vous dira que la production de pétrole offshore comporte des risques de pollution, que la fracturation hydraulique présente des risques pour l’environnement, c’est vrai mais il est certainement possible de réduire les risques et les dégâts en améliorant les techniques.

Que serions nous si nos ancêtres, il y a 200 ans avaient refusé de prospecter et de produire du charbon dans le nord de la France, parce que ça perturbait l’élevage et l’agriculture. Notre développement industriel a été basé sur le charbon, maintenant il l’est sur le pétrole et l’atome.

Tout le monde se lamente du prix du pétrole et du gaz, si nous ne sommes pas autonomes nous n’y pouvons rien.

L’ Angleterre et la Norvège se sont enrichies avec le pétrole de la mer du nord, maintenant la Russie vit de ses ressources pétrolières, pourquoi pas nous ?

Il fut un temps où nous avons prospecté en mer d’Iroise sans que cela indigne qui que ce soit, malheureusement nous n’avons pas trouvé de pétrole.

On veut nous faire croire que l’avenir est dans les énergies renouvelables, l’éolien, le solaire, c’est un mensonge : ce sera toujours insuffisant et hors de prix. L’ Allemagne qui a renoncé au nucléaire, se heurte à de grandes difficultés, les firmes spécialisés dans l’énergie solaire sont toutes en faillite et l’éolien sera toujours très cher sans parler de l’agrément de voir pousser des milliers d’éoliennes dont personne ne veut dans son voisinage. Imagine-t-on ce que coutera l’entretien des parcs d’éoliennes en mer ?

Dans cette période de chômage et de récession, il vaut mieux investir dans des projets rentables que payer des chômeurs. Construisons de nouvelles centrales nucléaires, nous n’aurons aucun mal à vendre notre courant excédentaire et il n’y a pas souvent de tsunamis ni de tremblements de terre en France.

Lançons nous franchement dans la recherche d’hydrocarbures, conventionnels ou non, toute aventure industrielle a des risques qu’il faut savoir évaluer et prendre.

La France était un pays où on inventait et ou on produisait. Nous avons inventé le TGV et Airbus, ne laissons pas une bande d’utopistes qui représentent 2% de la population nous imposer leurs fariboles.

Citons pour conclure une phrase de M. Mamère : « Savoir que notre sous-sol possède d'énormes réserves de gaz de roche ne doit donc pas nous obliger à les exploiter, quels que soient les progrès techniques. » Quand on en est là…

 

 

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